Polyamour mon cul !

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Quand ces neuneus de journaleux découvrent le polyamour, ils se mettent tous à frétiller du popotin et c’est le stylo-bite en érection, le clavier qui s’exalte et la souris surexcitée, qu’ils s’attèlent alors à nous servir des plâtrées de bouillie grumeleuse : « Et si le polyamour était l’avenir du couple ? » titre absurdement Slute.fr, « Et si j’essayais le polyamour ? » s’interroge, toujours dans la question existentielle à deux balles, Psychogogole Magazine pendant que Cosmopolithon nous assène un aussi ferme que niaiseux « Le polyamour, c’est bon pour le moral »
Et tous de se sentir délicieusement subversifs, incroyablement novateurs et surtout très satisfaits de leur connerie.
Comme si polyaimer n’était qu’une question de bonne volonté, comme si savoir l’être aimé dans le lit d’un(e) autre pouvait se gérer cérébralement, froidement en omettant le cri des tripes et des boyaux, comme si nos cœurs, ces grands chevaux sauvages et indomptables faits pour galoper dans les steppes infinies, n’étaient que des petits poneys dociles trottinant dans un manège sombre et moisi.
C’est ça oui, nos équidés cardiaques n’attendent que les instructions dictées par ces stupides torche-culs pour se mettre à frémir.
Aimer n’est pas une tendance ELLE mais une impulsion.
Et si polyamour il doit y avoir, ça ne peut qu’être le fruit d’une collision fortuite.
L’amour est un jeu de hasard et je suis convaincue que lorsqu’il y a une volonté, une planification « Demain j’essaye le polyamour » ce n’est plus tout à fait de l’amour.
Il n’est pas né encore celui qui parviendra à ordonner le tumulte de nos sentiments.
Il n’est pas né non plus, celui qui saura me convaincre du bienfait des amours multiples, celui qui saura raisonner mes instincts de propriété sentimentale, mes peurs et mes failles, et je persiste à croire que le concept « polyamour » vanté et vendu par les médias n’est qu’une vaste mascarade.
Mais encore ? Plus sincèrement ? Pourquoi cette mode m’énerve ?
Réponses comme elles viennent, en vrac.

« Polyamour » rien que le nom me file de l’urticaire.

Mot au passage, que mon correcteur orthographique s’obstine à souligner en rouge comme une trop flagrante incohérence. C’est quoi ce truc inventé de toutes pièces ?
« – Bon les gens, la polygamie, c’est mal et interdit par la loi, le libertinage, c’est trop beauf, il faut qu’on trouve un autre nom et si possible, avec un peu d’amour dedans, parce qu’avec un peu d’amour, ça passe toujours mieux !
– Hmm… Les partouz-cœurs ?
– Non non, ça sonne encore trop DSK !
– Polygamour ?
– Trop Kadhafi !
– Et si on enlevait le point G ? Polyamour ?
(Tous en chœur) : BANCO !! »
C’est purement personnel mais je trouve que ce terme a quelque chose de précieux-prétentieux, sue le désir qui ne s’assume pas totalement. Lèvres pincées, slibard en flammes.
Et à ces snobinards du cul, je préfère bien mieux la franchise du petit libertin camping-cariste du Cap d’Agde qui vit les pulsions de son slip avec sérénité.

Qui sont ces monstres de confiance tranquille ?

On touche là sans doute, une de mes cordes les plus électriques.
Est-ce ma fâcheuse propension à voir la bite mi-molle alors qu’elle est mi-dure ? Pour moi, aimer doublement, triplement, c’est plus prendre le risque de cumuler les emmerdes que le bonheur.
Qui sont ces gens sans peurs ni doutes qui peuvent prétendre polyaimer ou être polyaimés paisiblement, sans succomber à la jalousie ou la venimeuse comparaison ?
Qui sont ces cœurs présomptueux ?
Je regarde autour de moi et hormis quelques rares fanfarons qui fantasment tout haut, s’imaginant dans un jacuzzi entourés de trois bombes atomiques souples et bienveillantes, je ne vois personne, aucun ego suffisamment cuirassé pour pouvoir envisager la chose avec placidité.
Mon homme dans les bras d’une autre, juste d’y penser, j’ai mal au ventre, j’ai l’ego qui flanche et tremblote, les questions qui fusent et qui mordent ; est-ce qu’elle est plus drôle que moi ? Est-ce qu’elle a la peau aussi douce que la mienne ? Est-ce qu’à elle aussi, tu lui fais des papouilles au creux des poignets ? Est-ce qu’à elle aussi, tu dessines avec ton doigt des choses sur son dos qu’elle doit deviner ?
Si tu me dis oui, j’en crèverais.
Je peux comprendre un égarement sexuel mais amoureux, c’est juste inconcevable.
Je m’en cogne des sondages bidons, des études à la con qui jurent que « le polyamour, c’est bon pour le moral » j’écoute seulement les sommations de mes viscères : je ne veux pas partager, j’ai trop la dalle pour des demi-portions.
Et si j’ai peur comme ça, c’est aussi parce que je sais que si c’est moi qui m’en vais chercher des bouts d’amour ailleurs, c’est que tu ne me satisfais plus pleinement. Si je n’ai plus peur de te perdre, c’est que la tendresse et le confort du quotidien ont remplacé la fougue et la passion, c’est que l’admiration que j’ai pour toi se meurt, c’est qu’on devient sans doute un peu trop tièdes, un peu trop sages.
Le polyamour, c’est juste du Xanax contre l’ennui conjugal.

Si le cœur est élastique, le temps lui, ne l’est pas.

Et aimer correctement, c’est consacrer du temps à l’autre.
L’amour est une affaire bien trop sérieuse pour tolérer la dispersion.
Quand on fait les choses bien du moins.
Le polyamour reste à mes yeux, le parfait reflet d’une société vite blasée, l’insatisfaction chronique chevillée au cœur, lâche, elle préfère fuir vers des horizons neufs et bien plus attrayants que s’échiner à rendre son couple plus excitant. Toujours ce maudit choix de la facilité.
On n’aime plus, on like compulsivement.

« J’ai connu tant de femmes dans ma vie, que j’ai pour ainsi dire toujours été seul.
Trop, c’est personne. »
(Romain Gary)
[Pour C.S, tu sais pourquoi]

75 réflexions au sujet de « Polyamour mon cul ! »

  1. J’ai rarement été aussi d’accord avec un billet et à vrai dire j’aurais aimé l’écrire moi-même tant mon aversion pour le polyamour (ce mot est effectivement atroce) est vive.

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  2. Bonjour.
    Que les médias traitent ça comme un effet de mode et le « conseillent », on est d’accord que c’est totalement con. Que vous ne soyez pas vous-mêmes enclins à ce genre de mode de vie, c’est tout à fait normal, mais qu’est-ce qui vous permet de juger et de haïr à ce point des gens à qui ce mode de vie convient ? Car oui il y en a, et ils n’ont pas attendu que les médias en parlent et y donnent un nom pour y trouver une satisfaction qu’ils n’avaient pas dans une relation monogame. Il y a des satisfaits et des insatisfaits dans tous les types de relations, et il n’y pas un mode de vie qui prévaut sur l’autre, laissez-donc les gens faire ce qu’ils veulent de leur vie…
    Et l’image de ces fanfarons qui s’imaginent entourés de filles est complètement con également, ils n’ont absolument rien compris au concept.
    Enfin bref, laissez-bien les médias et les fanfarons se complaire à parler de choses qu’ils ne connaissent pas mais cessez de juger des gens qui ont fait un choix de vie différent du votre. Votre billet ne vaut pas beaucoup mieux que les revendications d’une bande d’aigris de la manif pour tous qui ne peuvent pas imaginer l’idée que deux hommes peuvent s’enfiler.
    Cordialement, bisous, paix et amour.

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  3. Je me retrouve dans beaucoup de propos du commentaire de « pourquoitantdehaine » mais sans doute, notre côté peace & love se retrouve forcément en conflit avec le ton punchy de notre hôte. Mais c’est aussi pour ça que je l’aime : son style, et parfois sa mauvaise foi.

    Mais au delà de la forme, il y a quelques points du fond sur lesquels je pense qu’il est intéressant de revenir.
    1/ Concernant les incessantes injonctions des magazines (notamment féminins) à être ceci et faire cela, nous sommes bien d’accord : qu’ils ferment leur grande gueule (ce qu’ils feront quand ils n’auront plus de lecteurs-trices, mais apparemment y a encore un bon marché).
    2/ Polyamour : effet de mode ou mode de vie acceptable ? Eh bien, je ne pense pas qu’on puisse trancher en une phrase définitive. Incontestablement, ce choix de vie (je vois ça plutôt comme un « positionnement personnel » en ce qui me concerne) émerge. Le mot a été créé, les articles qui en parlent se font plus fréquents, il y a des sites webs qui le promeuvent, etc.
    J’ai lu un bouquin très intéressant et dont je parle souvent, malgré ses défauts (dont celui d’être peut-être un peu trop « à thèse », comme souvent), écrit par un sociologue : « La déliaison amoureuse », qui explique comment le modèle de couple évolue à travers les âges et les sociétés. Le modèle actuellement dominant (malgré l’émergence d’autres modèles, donc), c’est celui du couple « amoureux ». On aime, on se passionne, on se désamourache, on se quitte et on recommence avec un(e) autre. À plus ou moins grande vitesse.
    Avant, on s’aimait, on s’épousait, et puis on ne divorçait pas parce que ça ne se faisait pas.
    Avant encore, on ne se mariait même pas par amour, mais plutôt pour des considérations sociales et financières. Éventuellement, on aimait – ailleurs ou pas.
    3/ Mes réserves vis-à-vis du polyamour : j’en ai beaucoup. Dans tout ce qu’il va suivre, il y a des contre exemple, bien évidemment. Je parle de généralité.
    Par exemple, je n’arrive pas à concevoir le projet d’enfant, d’éducation, sans la colonne vertébrale offerte par les parents (je crois que je suis assez rétrograde sur ce sujet).
    Je trouve que le projet poly-amoureux est souvent une façon d’éviter de s’engager.
    Je crois que le modèle poly-amoureux ne tient pas le coup devant la réalité mono-passionnelle. Je peux sûrement aimer plusieurs personnes à la fois, mais je crois bien plus difficile d’éprouver deux passions simultanément, et en outre, la passion ne laisse plus beaucoup d’espace aux amours contingentes – c’est comme ça que j’ai toujours vécu les choses en ce qui me concerne.
    4/ Nous ne sommes pas tous bâtis sur le même moule. Je ne me sens d’un caractère ni possessif, ni jaloux. Je ne surveille pas ma femme. Je ne me sens pas mal en l’imaginant dans d’autres bras que les miens. Pareil pour mes amantes. Et même des amantes dont j’ai pu être amoureux. Ça n’est pas le fruit d’une lente réflexion ; c’est une donnée de base de mon caractère. Probablement, on doit pouvoir évoluer sur ce point en travaillant dessus, si le besoin s’en fait sentir.
    5/ « Et si j’ai peur comme ça, c’est aussi parce que je sais que si c’est moi qui m’en vais chercher des bouts d’amour ailleurs, c’est que tu ne me satisfais plus pleinement. »
    Je crois que c’est une erreur de penser comme ça. Comme si le couple était LA réponse unique et absolue. Or, l’équation d’un couple, c’est bien 1+1 = 3 et pas 1+1=1. Il y a moi, ma partenaire, et le couple que nous formons. (Et je ne m’efface pas devant une entité fusionnelle.)
    J’aime la S.F. et ma femme aime les polars ? Je ne la forcerai pas à voir Blade Runner et elle pourra aller voir dans son coin Millenium.
    Je me méfie des comparaisons merdiques, mais ce qui est vrai pour les goûts culturels, pourquoi ne l’accepterait-on pas pour des goûts sexuels ?
    Quand on devient « un peu trop tièdes, un peu trop sages », que doit-on faire selon toi ? On se dit bybye et on passe au suivant ? Je ne sais plus qui parlait de « polygamie lente », pour nommer ses amours successives (une à la fois !). Pourquoi ce modèle serait-il plus admirable que ceux qui choisissent d’aimer (peut-être plus tièdement, mais qui peut en juger ?) plusieurs personnes en parallèle ?
    6/ Moi, j’attends ta recette pour « rendre le couple plus excitant ». Ta recette pour durer, puisque tu sembles la détenir !

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  4. J’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos commentaires, surtout le tien, Comme Une Image, j’aime bien aussi qu’on me bouscule, qu’on ne soit pas d’accord avec moi et toi tu le fais bien.
    Je voudrai d’abord m’excuser pour mon côté un peu bourrin, comme je le dis toujours, je suis brutalement fleur bleue, je ne sais pas écrire avec des pincettes.Mais ça ne veut pas dire que mes propos sont agressifs hein, ils sont juste très fougueux.
    Ce billet n’a nullement la prétention de vouloir décrire ce qu’EST le polyamour, il est juste mon point de vue personnel sur la question.
    Ce billet n’a pas non plus pour vocation de porter un jugement sur la pratique du polyamour ou sur les polyamoureux. Il dit juste que j’en serai totalement incapable.
    Je pense que le fond de la question relève bien sûr de notre culture/éducation, de notre caractère aussi mais surtout de l’estime de soi, et la mienne est foutrement bancale.
    Bref ce billet, c’est plus l’aveu de ma propre faiblesse qu’autre chose.
    ALORS FAÎTES PAS CHIER
    Kiss, Peace,& Polylove

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  5. Bonjour Lilas, merci pour ces belles lignes (toujours très Zazie…). Ta réaction m’amène à une question : Maintenant que la « science » met un mot rationnel sur le sentiment amoureux (avec la découverte de la lulibérine), on peut se demander s’il existe une hormone qui provoque la jalousie, ou bien si ce sentiment est seulement culturel, ou autre… Ça serait bien de mieux comprendre ce sentiment très désagréable qui grippe tout l’univers amoureux.
    Sinon, le commentaire de Comme une image est très sage…

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  6. lilas goldo,je comprends que tu ne puisses pas concevoir cette notion de polyamour, polyaffection ou encore relations multiples avec ou sans sentiments..je comprends que trop bien ton aversion et le fait que tu n’y crois pas,moi qui ai longtemps cru à l’amour exclusif,à la relation loyale unique forte quoiqu’il arrive, moi une ex jalouse qui me sentais délaissée et trahie de savoir mon homme chez une autre copine et sans doute rire avec elle plus qu’avec moi,partager des confidences que je t’entendrai jamais.
    Mais voilà les temps ont changé, mon optique a changé et aujourd’hui je n’attends plus à ce que l’on soit fait pour une seule personne ,que l’on puisse câliner une seule personne à la fois ou toute sa vie, que l’on puisse avoir les mêmes besoins sexuels avec la même personne et que ce soit très épanouissant de partager ses discussions personnelles,ses fantasmes avec une seule et même personne et sa moitié.je pense que l’homme et la femme sont des animaux libres et que les brider pour le bien des vertus de loyauté et de fidélité est un suicide affectif. Bien sûr on ne s’en rend pas compte au début d’une relation monogame , on s’enterre on s’habitue ,on accepte. c’est seulement quand on en sort qu’on ouvre les yeux et réalise que ce qui était une relation saine ne l’était pas du tout, ce qui semblait clair et honnête était absurde et mensonger.
    je me définie comme polygalorelativiste cela signifie que l’être humain de façon général ne doit pas s’approprier un autre être humain,que nous sommes un grain de poussiere ds l’univers tel que la vie est à la fois insignifiante et suffisamment importante pour la valoriser,mais que nous sommes d’abord dans notre tête et non celle de l’autre.Peu importe les sentiments d’un couple uni, nous sommes dans l’impossibilité de savoir les emotions et sentiments de l’autre à la minute ,au jour j. tout ce qui est dit peut être bafoué à cause du respect de l’autre et sa culpabilité de ne pas vouloir le faire souffrir en le blessant de sa franchise et de ses aveux profonds
    relativiste, car il y a un profit à tirer de chaque echec et que pour aimer la vie on doit trouver la solution et se dire qu’il y a tjrs pire et non dramatiser de tout ce qui se passe et vouloir tout contrôler .on ne peut contrôler l’autre même si ses actions nous derangent et c’est ça le probleme. soit l’autre agit pour lui ,soit il le fait en fonction d’autrui.

    on est polygame par nature (je remonte à la prehistoire ,au comportement gregaire), la jalousie est une reaction naturelle d’appropriation des sentiments et du corps
    il faut surpasser ce stade qui n’existe que par rapport à soi envers l’autre.les polygames(polygame ne veut pas dire forcement sentiments) ou polyamoureux
    convaincus le sont depuis plusieurs années et pour eux cela est acquis mais je pense qu’il s’agit d’un travail sur soi au départ ,car on peut être multi -sentimental mais ne pas être partageur dans l’autre sens ,cela s’est vu aussi.il existe des jaloux qui n’acceptent pas qu’on le soit pour eux.
    donc une fois ce stade de l’exclusivité et la jalousie surpassée ,si l’appropriation n’a plus d’importance tu es libéré et donc tu deviens relativiste et détaché
    mais cela ne veut pas dire que tu n’aimes plus l’autre ou moins,peut être tu l’aimes mieux ou différemment, il faut savoir partager autre chose pour être plus proche de l’autre ,car ne pas savoir couper le cordon de cette relation exclusive c’est peut-être s’éloigner de l’autre.
    aussi je me dis que si dans une vie on est capable d’aimer plusieurs fois de manière successive pourquoi pas aimer plusieurs personnes au même moment? tout le monde est different on peut donc apprecier les qualités ou la personnalité de qqn que l’autre n’a pas et inversement, l’êre complet n’existe pas.il m’est arrivé de tourner en rond dans les conversations avec mon ex et découvrir tt d’un coup cette influence de points de vue differents et multiples avec mes relations cela m’a fait un bien énorme.on peut rire et se comprendre avec plusieurs personnes et on ne fait aucun mal si on est honnête avec soi même et l’autre ,mieux que de faire miroiter un « je n’aime que toi » abscon et appris par coeur dont on perd la signification et le but.

    les gens immatures se remettent difficilement en question par rapport à leur désir et leur sentiment de possessivité ,leur peur d’être abandonné et trompé les aveugle.on perd confiance en soi et on perd la confiance de l’autre , savoir le partager est s’en rapprocher,et le connaître sous un reflet qu’on ne connaissait pas.apres je ne dis pas que tu es immature,je dis juste que tu n’as pas approché toutes les possibilités qui s’offraient à toi,mais cela n’est en aucun cas une obligation , les chemins uniques et dictés sont justement ce qui bousille quelqu’un ou une relation.

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  7. si ma meuf raconte sur son blog que je lui dessine des trucs dans le dos pour lui faire deviner je suis méchamment jaloux mais si elle aime tripoter les seins de sa copine, je préfère ça plutôt que d’avoir à porter des implants pour la satisfaire « complètement »

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  8. Chère Lilas,
    Le polyamour vient lorsqu’on ne se dit plus « Est-ce qu’elle est comme moi ? Est-ce que tu lui fais la même chose qu’à moi ? » mais « Tiens, qui est cette personne qu’aime mon aimé ? Elle est intéressante, différente de moi, c’est enrichissant de l’avoir dans ma vie. »
    Autrement dit, quand on passe de la peur d’être substituable à la conscience d’être unique. Quand on sait que l’on est aimée et que l’on aime pour ce que l’on a de particulier, et non pour ce que l’on a de commun.
    Mais c’est toute une éducation à défaire, qui nous met en concurrence les un-e-s avec les autres selon des critères appauvrissants qui seuls permettent de comparer ensemble des êtres si divers (des chiffres : l’âge, la taille d’un membre, le tour de taille). Bien sûr que c’est difficile de sortir de ces schémas de pensée. Et bien sûr que ce n’est pas obligatoire.
    On peut aimer librement une seule personne, bien sûr.
    Je vous embrasse, et vous aime.

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  9. Lilas, bien sur que notre estime de soi ne peut pas être négligée, et que l’amour n’est pas plus qu’une question d’hormones que seulement un moyen de reproduction. Mais ce qu’il y a d’intéressant dans cette façon de voir les choses (le sentiment amoureux vu comme étant une pulsion hormonale vitale destinée à nous pousser à nous reproduire), c’est que ça offre une alternative au romantisme (dont je suis un très très fervent partisan !) qui est devenu décadent dans notre société monothéiste et monogamiste.
    Le romantisme a été tellement utilisé à des fins sociales (mariage) que notre culture l’a étouffé, et sa dimension cosmique (l’éternel féminin) à disparu dans un univers qui n’est plus transcendantal comme il l’est dans le monde du Cantique des cantiques ou celui de Tristan et Yseult. La jalousie est devenue une affaire de matérialistes, que l’on peut aussi considérer comme une MST redoutable…
    Je cherche des moyens de sortir de cette conception pathologique du couple, et c’est pour ça que la vision hormonale permet de prendre du recul devant des sentiments puissants mais vagues (coup de foudre, jalousie…). C’est utile de pouvoir mettre des noms précis sur les choses qui nous gouvernent.
    Après, il ne s’agit pas de se priver de la plus belle énergie que l’on ait en soi, il s’agit juste d’essayer de se la réapproprier.
    « …ce billet, c’est plus l’aveu de ma propre faiblesse qu’autre chose… »
    Mon commentaire aussi !
    xxx

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  10. Tu m’excuseras Gabriel mais je n’ai strictement RIEN compris de ton dernier commentaire.
    Je ne dois pas avoir les décodeurs intellectuels adéquats.

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  11. @lilasgoldo

    sûr que je préfèrerai qu’elle s’en tienne à la mienne ! Mais si je sais que le polyamour c pas facile, je sais aussi qu’il faut être aveuglé par le rêve hollywoodoreligieux pour croire que une seule personne sera à la fois, la meilleure amante, la meilleure épouse, la meilleure amie, la meilleure mère, la meilleure tricoteuse de pull ou la meilleure conductrice de camion et ça 24h/24 ! Or pour certains, se faire promener en camion aura plus de valeur qu’une fidélité très très faiblement justifiée contre la force des possibles, la brièveté et les nombreuses lassitudes de l’existence…

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  12. @John2do Pourquoi toujours cette recherche frénétique de la « perfection » ?
    Tu crois vraiment qu’en cumulant les amoureuses, tu vas atteindre LE idéal amoureux ?
    Tu penses à leurs défauts qui vont aussi logiquement s’additionner ? ( #Polyemmerdes )
    Je ne crois pas qu’on puisse avoir qu’un seul amour durant toute sa vie – ou alors c’est extrêmement rare – mais je ne crois pas non plus que cumuler les amours simultanés soit la recette d’une vie amoureuse épanouie.
    Je suis de ceux qui pensent qu’un peu de frustration (« mon mec n’est pas parfait ») c’est utile pour savoir ensuite apprécier les bons moments à leur juste valeur ( « mais qu’est-ce qu’il cuisine bien ! »)

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  13. Bonjour,

    le ton de l’article est effectivement un peu bourrin, et à la première lecture on dirait que c’est un jugement de valeur sur la façon dont les autres mènent leur vie, plutôt qu’un ressenti personnel. Du coup, merci pour les précisions dans les commentaires, j’avais failli laisser un commentaire incendiaire.

    A part ça, je rejoins tout à fait les commentaires de pourquoitantdehaine et Comme une image.

    Voici la façon dont je considère les choses personnellement (et si d’autres ressentent les choses différemment, je comprends, mes émotions ne sont pas un jugement de ma part sur les autres): une personne a choisi d’être avec moi. Si elle ne voulait plus être avec moi, et bien elle ne le serait plus, tout simplement. Donc les relations qu’elle a avec d’autres n’a rien à voir avec la relation qu’elle a avec moi. Je suis comme ça depuis longtemps, j’ai mis longtemps à l’accepter et à le faire accepter à mon entourage. Ça n’a rien à voir avec un effet de mode, ni avec le fait de vouloir collectionner les partenaires parce qu’il me manquerait quelque chose. Si j’aime quelqu’un, ça n’enlève rien à l’amour que je porte à quelqu’un d’autre, pour moi c’est valable autant en amitié qu’en amour.

    Et pour rebondir sur le dernier paragraphe, si j’ai envie de passer plus de temps avec une de mes partenaires, le problème est le manque de temps, pas le fait qu’elle ait d’autres relations. Même si je ne nie pas que ça peut être lié, pourquoi supposer automatiquement que c’est le cas ?

    La façon dont je vais aborder le problème ne va pas être de lui dire « Je veux que tu arrêtes de voir d’autres personnes que moi ». Je vais lui dire : « J’ai besoin de passer plus de temps avec toi, parce que je trouve que notre relation s’en ressent. Que peut-on faire pour régler ce problème? ». Et la solution n’aura sans doute aucun rapport avec le fait qu’elle ait ou non d’autres partenaires.

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  14. Mais qui vous cherche à vous y contraindre pour que vous y voyez une pareille agression de vos valeurs? Laissez donc les polyamoureux néophytes ou routards vivre. Ni super héros/héroïnes, ni blindés contre la jalousie (ni blindés tout court d’ailleurs, nous ne sommes pas tous des CSP+, heureusement!) et les jugements de valeurs, heureux malgré tout. C’est mon cas et j’espère le vôtre 😉

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  15. Je ne perds jamais mon temps à répondre à ce genre de blog mais là vraiment…

    Penser que le polyamour est un phénomène de mode est aussi réducteur et méprisant que penser que l’homosexualité est un phénomène tendance où que ça peut se soigner. « Mais oui, t’es lesbienne parce que c’est cool mais c’est juste parce que t’as pas rencontré le bon mec » = « mais oui, t’es polyamoureuse parce que tu n’as pas rencontré le vrai amour ». Bullshit.
    J’aime pluriel et je suis bisexuelle, ça à toujours été comme ça, je dois m’expliquer auprès de mon entourage en permanence et ce post n’est qu’une agression verbale de plus (parce que oui, sous le verni de « je dis ce que je pense comme je veux » le ton de ce post est agressif et peu respectueux du choix des autres).
    Perso, je ne lis jamais Elle et je me fou des injonctions médiatiques quelles quelles soient.
    Quand au terme « polyamour », il tente de classifier des gens qui ne souhaitent pas nécessairement l’être mais il a au moins le mérite de donner une visibilité à une façon d’aimer en laquelle je crois. Et j’espère qu’il peut faire réfléchir sur l’amour romantique et exclusif que l’on nous présente comme un modèle absolu alors qu’il ne s’est imposé que récemment, depuis l’avènement du couple « bourgeois » du 19ème siècle.

    Donc, merci Lilas Goldo de me laisser vivre mes amours sans me coller une étiquette de débile sur le front. On est beaucoup à vivre des amours pluriels et on supporte déjà pas mal de mépris au quotidien.

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  16. Bonjour,

    Quelqu’un m’a dit, en parlant de cet article : « tu devrais lui envoyer ton bingo O:) »

    Donc voilà :

    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/10518832_1858546957703170_2249353951561398411_n.jpg?oh=cfeecce6f4da9da0afffa9bf3f811629&oe=563189B2

    O:)

    Sinon… j’avoue que j’ai failli aussi faire un commentaire incendiaire car je trouvais que ça ressemblait à un déni prétentieux de l’expérience des gens sur la seule base de sa propre façon personnelle d’imaginer la chose, sans compter les amalgames douteux entre polyamour et « polybaise ». Personnellement, je n’ai rien contre le sexe, mais ce n’est clairement pas ça qui fait que je suis polyamoureux. On peut être polyamoureux et n’avoir que des relations platoniques, ou être le plus monogame des monogames et être en même temps un obsédé sexuel jamais satisfait…

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  17. Le seul point sur lequel j’abonde, c’est que les magazines psycho se limitent à des analyses superficielles, quand ce n’est pas à des injonctions malsaines.

    Pour le reste, ce billet est totalement à côté de la plaque.

    En fait, il passe complètement à côté de ce qu’est vraiment le polyamour.

    Pour le comprendre, il faut arriver à imaginer que l’on peut se débarrasser de sa peur d’être abandonné-e (ou en tous cas, à l’affronter en face). Cette fameuse peur d’être seul-e, triste et mal aimé-e, qui est l’une des peurs fondamentales de l’être humain (lire à ce sujet l’intéressant ouvrage d’Erich Fromm, The Art of Loving, Harper & Row 1956).

    Être « poly » (et le mot n’importe guère), c’est aimer en ayant fait un conséquent travail sur soi pour se débarrasser de cette peur. Peut-être ne s’en débarrasse-t-on jamais complètement, mais en tous cas, être poly signifie avoir accepté de faire face à sa solitude existentielle, sans chercher frénétiquement dans l’autre la réponse à ses problèmes, l’assurance que l’autre sera tout, qu’il ne nous abandonnera jamais, qu’il nous rassurera encore et toujours sur notre valeur, etc.

    Être poly, c’est essayer d’aimer en ayant surmonté ses problèmes d’ego. C’est aimer l’autre pour ce qu’il est, pour ce/celles/ceux qui le rend(ent) heureux, plutôt que ce qu’il pourrait nous apporter en termes de sécurité affective. C’est accepter d’aider ses partenaires à affronter leurs propres problèmes d’ego, de faire preuve (pour une fois) d’un véritable altruisme.

    Or la perspective de l’auteure de ce billet consiste précisément à voir l’entier de son rapport à l’autre à travers ses propres problèmes d’ego. Elle le reconnaît ouvertement: « J’ai l’ego qui flanche et tremblote, les questions qui fusent et qui mordent. »

    Tant que l’on ne remet pas en question cette perspective, il n’est pas étonnant de ne rien comprendre au polyamour.

    Évidemment, la première étape vers le polyamour (affronter sa peur d’être abandonné-e) n’est pas une tâche facile (les magazines ont une fois de plus tort en prétendant que « c’est bon pour le moral », et l’auteure de ce billet encore plus lorsqu’elle parle de « choix de la facilité »), et nous ne sommes probablement pas tous armé-e-s à l’égal pour l’accomplir. Mais le résultat en vaut largement la chandelle. Pour l’avoir vécu, il n’y a rien de plus doux et de plus beau qu’un amour non limité (ou moins limité) par les problèmes d’ego des uns et des autres. Aimer plusieurs personnes en même temps, sans vouloir posséder qui que ce soit, c’est vraiment possible et c’est une expérience tout simplement inoubliable. Il ne faut vraiment pas l’avoir vécu pour imaginer ça comme du « Xanax contre l’ennui conjugal »!

    Ce chemin pour affronter sa peur d’être abandonné-e n’est pas qu’un travail émotionnel, c’est aussi le fruit d’une certaine réflexion, d’une prise de conscience intellectuelle sur les racines de cette crainte, sur le conditionnement culturel qui nous pousse à la monogamie depuis l’enfance (cf. les princesses Disney, la littérature romantique & co, etc.).

    Évidemment, comme l’auteure de ce billet, on peut aussi se contenter « d’écouter seulement les sommations de ses viscères ». Mais là encore: sans accepter de réfléchir à l’amour, on ne peut pas comprendre le polyamour.

    Le polyamour est peut-être récupéré superficiellement par certains médias, mais ce n’est pas une « mode » ou un « buzz ». C’est une tendance de l’être humain qui a une longue histoire (cf. p.ex. Deborah Anapol, Polyamory in the 21st Century, Rowman & Littlefield 2010, pp. 44-63) et dont l’essor actuel s’explique probablement à la fois par les acquis de la révolution sexuelle des années 1960 et 1970 et le phénomène de mise en réseau, qui influence de nombreux domaines de la vie au 21ème siècle.

    Ne voir dans le polyamour qu’une mode sans avoir vraiment réfléchi aux défis qu’il pose, c’est partir de la perspective des magazines que l’on se plaît à critiquer; c’est ne pas dépasser leur niveau de « subversivité ».

    Méconnaître tout cela est vraiment dommage: si le polyamour n’est pas une recette miracle (ça ne convient pas à tous ceux qui n’ont pas les moyens d’affronter leurs peurs existentielles et d’être plus forts que leur propre ego), c’est tout de même une recette intéressante pour essayer d’être plus heureux avec les autres et avec soi-même.

    Cracher dessus sans l’avoir compris est consternant.

    En fin de compte, ce billet navigue entre paresse intellectuelle (j’écris sans avoir réfléchi ni lu), pseudo anticonformisme (les magazines c’est de la merde, mais je dis la même chose qu’eux), nombrilisme enfantin (je refuse d’imaginer que l’on puisse voir les choses autrement qu’au travers de son ego) et franche intolérance (ce qui n’existe pas pour moi ne peut pas exister pour les autres)…

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  18. Quand à la citation finale de Romain Gary, je lui préfère très nettement celle de Léo Ferré :
    « Le seul problème dans un couple, c’est qu’on est deux. » 🙂

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  19. Je ne sais que dire de ce brûlot… De ce pamphlet…. Tant il est haineux.
    On dirait du racisme primaire… La haine de l’inconnu…. Un comportement que l’on ne partage pas? On ne le comprends pas? On ne le connais pas? Haïssons le! C’est tellement plus simple!
    Oui, je suis polyamoureux. Oui je suis marié et j’ai une amoureuse. Non! Je ne suis pas un libertin qui saute sur le moindre bout de viande qui écarte les cuisses. Pourquoi? Parce que j’ai pas besoin de forniquer à tout va! J’ai besoin de relations construites et viables. Et je prends le temps de les vivre…. Les deux. Pourquoi deux? Pour avoir le temps de passer du temps avec chacune de celles que j’aime.
    Accessoirement, ma femme est aussi polyamoureuse…. Et je n’en ai rien à carrer qu’elle aille chatouiller la nouille du voisin. Pourquoi serais-je jaloux? C’est moi qu’elle a épousé! C’est vers moi qu’elle revient toujours, c’est à moi qu’elle se confie.
    L’amour, c’est la liberté. La liberté d’aimer qui on veut. L’amour est un oiseau. Si on met l’oiseau en cage, il dépérit et meurt…. Dans mon couple, on a ouvert la cage…. Nous sommes à nouveau libres. À nouveau vraiment amoureux!
    Je n’appartiens à personne, et personne ne m’appartient.

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  20. Merci Lilas pour votre billet d’humeur, dont je me suis delecté comme d’un râle Desprogien. C’est fin et vulgaire, surfait mais juste, j’adore le style, Quand au fond, je comprend tout a fait l’incomprehension, l’inconcevabilité de la chose. La rhetorique pro-polyamour est tellement fade je trouve. Et il est triste de voir ses effets secondaires : le non poly-amour deviens une faute, un signe de faiblesse, comme dans votre commentaire, « Bref ce billet, c’est plus l’aveu de ma propre faiblesse qu’autre chose ».

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  21. Je me suis d’abord dit que je n’allait pas répondre ou réagir à cet article, et puis voyant mes « camarades » poly monter au créneau, je suis venue voir de plus près.
    JE ne me suis pas arrêtée à cet article, et donc j’ai fait ma curieuse en allant survoler les autres faits d’écriture de notre hôte .
    Sincèrement, Lilas Goldo, se tape bien de savoir si nous sommes ou non polyamoureux ou non, comment nous pouvons le concevoir, le vivre, et le défendre .
    Lilas Goldo se fout de savoir si « son avis » sur la question (comme s’il avait un quelconque intérêt)
    allait blesser des personnes ou en amuser d’autres .
    Non !
    Lila Goldo est une personne qui aime écrire, et surtout être lue , et susciter sinon l’intérêt, les réactions d’un maximum de personnes .
    Le Polyamour, n’est qu’un sujet « tendance » , et oui elle fait elle même ce qu’elle reproche à la presse, elle reprend à son compte un sujet émergeant, avec si possible un titre bien racoleur, pour être lue, attirer l’attention, et elle se nourrit ensuite de nos reactions et nos commentaires qu’elle guette et auxquels elle ne manque pas de répondre .
    Je pourrais me défendre, et défendre ma vie de poly amoureuse, vivant avec deux hommes et élevant mes enfants dans un contexte si « scandaleux », lui expliquer qu’au lieu de mentir, de me refuser le bonheur d’un amour imprévu, j’ai préféré aimer au grand jour un deuxième homme , Mais je n’ai pas que ça à faire et je trouve que j’ai déjà consacré beaucoup plus de temps que nécessaire à cette affaire .
    Lila Goldo a le temps elle, de penser à la vie des autres et de s’épancher dessus avec aussi peu de subtilité que de discernement .
    Cette personne se sert de nous , de notre statut « hors norme » pour se faire remarquer, et attirer l’attention sur elle , son écriture, son ton, qu’elle pense pertinent ou du moins intéressant.

    Moi j’arrête là, je n’ai pas besoin d’écrire des brûlots sur la vie des autres pour remplir la mienne.

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  22. @ vvall Si tu lèves un peu le nez de ton petit nombril en cessant de te focaliser sur ta « particularité amoureuse » et que tu prends le temps de lire objectivement mon papier, tu constateras qu’à aucun moment, je ne critique les polyamoureux eux-mêmes, à aucun moment je ne juge cette pratique immorale ou scandaleuse et que je ne fais que fustiger le concept, le nom – que je persiste à trouver totalement ridicule – et expliquer pourquoi MOI je ne pourrai jamais me plier à un tel schéma amoureux.
    J’en ai rien à foutre de ta vie sentimentale, c’est de la mienne que je parle ici.
    J’ai quand même bien le droit de donner mon avis non ?
    On nous abreuve à longueur de journée et de médias des joies du polyamour qui serait LA solution à tous les maux conjugaux, désolée mais moi je n’y crois pas.

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  23. @Luo «le non poly-amour deviens une faute,» Mais complètement, c’est la 4ème dimension dans ces commentaires ! Je me retrouve presque à devoir m’excuser d’être monogame !

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  24. Finalement, un article plein de haine pour la forme, et sans fond…
    Merci Lilas pour cet « article » très drôle si on le prend au second degrés, comme il se doit…

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  25. @Polyam, (j’adore ton pseudo évidemment) moi quand c’est sans forme et sans fond, je ne me fais pas chier à pondre un commentaire. Tu devrais faire pareil 😉

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  26. Lilas, ne soit pas si vexée, comprends que tu avais de grandes chances de te prendre une partie de certaines personnes pratiquant, ou non, le polyamour, sur le coin du paletot.
    Certes tu parles de TES limites, de TA manière de ressentir, mais lorsque tu emets l’idee du PA (dont tu n’aimes pas le nom, pas plus que moi, je t’avoue) de manière si haineuse sur la toile, on se demande en fait quelle femme polyamoureuse a osé ne pas te piquer ton homme.
    « Et aimer correctement, c’est consacrer du temps à l’autre.
    L’amour est une affaire bien trop sérieuse pour tolérer la dispersion.
    Quand on fait les choses bien du moins.
    Le polyamour reste à mes yeux, le parfait reflet d’une société vite blasée, l’insatisfaction chronique chevillée au cœur, lâche, elle préfère fuir vers des horizons neufs et bien plus attrayants que s’échiner à rendre son couple plus excitant. Toujours ce maudit choix de la facilité.
    On n’aime plus, on like compulsivement. »
    –>Hahaha…si tu savais comme j’aimerais que ce soit si simple, si tu savais comme parfois j’aurais aimé m’arracher cette maudite maladie de mon coeur!!! Rholalalala
    Ces heures de discussion avec mon amour (avec qui je suis depuis 14 ans et avons 2 petites filles et c’est pas fini) depuis des années…qui sont tellement difficiles mais si passionnantes…non, le polyamour n’est pas une facilité.
    Il me semble, Lilas, que tu es un peu victime de ton succès. J’espère que tu en auras tiré quelque chose à ce niveau.
    Merci en tous les cas de m’avoir fait réfléchir.
    Bon été à toi avec toutes ses tentations !
    MIAM!
    Claire.

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  27. Je devrais faire pareil… C’est sûr… Mais il m’est difficile de ne pas réagir lorsque des personnes balancent des affirmations sans savoir de quoi ils parlent….
    As tu pensé à écrire pour Marine Le Pen ? Elle aussi, elle parle et elle écrit sans savoir de quoi elle parle.
    C’est toujours comme ça lorsque le sujet qu’on aborde nous fait peur. D’ailleurs pourquoi cette peur du polyamour ?

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  28. « je me retrouve presque à m’excuser d’être monogame » concrètement et en toute honneteté je crois que cette phrase résume bien toute ta pensée lilasgoldo, non ? Quand je lis une telle phrase je comprends « je ne devrais pas avoir à m’excuser d’être normale / d’adhérer à la norme »..
    Et autant je suis d’accord avec toi sur le fait que toute cette médiatisation autour du polyamour est parfaitement insupportable, autant je trouve qu’en définitive tu ne fais qu’en rajouter une couche. Ton article s’ajoute à la liste des occurrences du web portant sur le polyamour.. alors que tu sembles trouver pénible que les gens parlent autant de ce phénomène..
    En réalité, était-il vraiment utile que tu écrives cet article ? Question d’autant plus pertinente quand on voit que le contenu pourrait se résumer en « je ne comprends pas, je ne serais pas capable de vivre comme ça, donc c’est de la grosse chiasse et je vais utiliser un registre de vocabulaire bien appuyé pour cracher toute mon incompréhension parce que ça me révolte ».
    Avoir ses opinions, les exprimer, les affirmer ok mais pourquoi parler de quelque chose que tu ne connais pas ? Quand je lis des discours aussi tranchés, le premier truc que je me dis c’est que l’interlocuteur ne sait en réalité pas de quoi il parle / ne connait pas son sujet. En l’occurrence ça semble être ton cas, tu dis toi même que tu ne comprends pas, que tu ne pourrais pas, excuse moi de te le dire mais (en toute sympathie) si tu ne comprends, pas quel est l’intérêt de l’ouvrir ? En quoi est-ce constructif ? Tu n’apportes rien à part une vague de polémique supplémentaire et le pire c’est que tu t’obstines à défendre la maladresse de ta démarche alors que certaines phrases te trahissent.. Le poids des mots très chère !
    Je n’ai rien contre toi spécialement, je pars juste du principe que quand on écrit sur le net c’est pour apporter quelque chose de constructif, si c’est juste pour étaler ses états d’âme mieux vaut se contenter d’un journal intime, le net est déjà suffisamment encombré comme ça.
    Finalement les médias ne savent peut être pas de quoi ils parlent mais toi non plus.
    Très sincèrement j’espère que la rédaction de cet article aura au moins eu un effet cathartique sinon t’auras vraiment fait ça pour rien 🙂
    (C’est dommage pourtant, j’ai cru détecter une ou deux idées pas déconnantes dans ton billet, ça m’aurait intéressée que tu les creuses davantage)

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  29. Et puisque tu ne connais pas ton sujet…. Une aberration lorsqu’on écrit un article ou un billet comme tu as l’habitude de le faire.
    Je t’envoie ce petit lien qui va te donner quelques bases…. Et notamment d’où vient le terme polyamour. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Polyamour

    Un polyamoureux pacifique.

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  30. Les mots sont importants, et mes camarades de commentaires devraient relire attentivement leurs phrases. Je ne vois aucune haine, aucun mépris dans l’article de l’auteure : il y a de l’humour acerbe oui, un tantinet de provocation, mais qui me semble plus dirigé contre les médias que contre les personnes.
    Je ne suis absolument pas d’accord avec nombre de ses affirmations mais de là à me sentir agressé il y a une grosse marge…

    Ceci dit pour le coté « mode » c’est juste valable pour les beaux trentenaires CSP+ hein, parce que moi qui suis vieux, gros, moche, et chômeur, être « non-exclusif » est plutôt un handicap. Heureusement que je suis un homme blanc cisgenre hétéro, il me reste quelques privilèges …

    Plus sérieusement, cela fait presque dix ans que je m’interroge et me questionne sur le polyamour, j’ai même participé à des réunions informatives pour confronter mes idées avec des polyamoureux. Au final je préfère me définir en tant que « non-exclusif » ou « anarchiste relationnel » parce que mon positionnement sur la question est plus philosophique et politique que sentimental : je refuse la notion de possessivité amoureuse de toutes mes tripes, j’ai toujours trouvé cela ridicule et embarrassant.

    Merci pour cette article qui m’a fait découvrir ton blog.

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  31. Non @Claire je ne suis pas vexée, si c’était le cas, je ne validerais pas les commentaires. Cependant, j’estime que c’est aussi ça l’utilité d’un blog, le brassage d’opinions, les échanges d’idées et de points de vue divergents et si l’on n’est pas prêts à entendre tout cela, mieux vaut s’en tenir à ses petits carnets intimes.
    Cet article même s’il provoque des vagues et des remous m’a aussi donné l’occasion (et le plaisir) d’échanger avec moult polyamoureux compréhensifs et munis d’arguments solides et édifiants qui ont su aller au delà d’une première lecture réductrice de ce papier, au delà du raisonnement simpliste « Pas d’accord avec moi = Marine Le Pen » et juste pour ça, je ne regrette rien !
    Je le dis et le redis, ce billet n’a pas pour vocation de dire ce qu’EST le polyamour, il est juste MON avis personnel sur la question.

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  32. Comme j’aime les gens qui lisent en diagonale sans comprendre ce qu’on leur dit… J’ai parlé de Le Pen, pour cette critique de quelque chose qui te fait peur…. Comme l’immigration fait peur aux racistes….
    « Je le dis et le redis, ce billet n’a pas pour vocation de dire ce qu’EST le polyamour, il est juste MON avis personnel sur la question » Encore une fois, donne ton avis sur un sujet que tu connais et que tu maîtrise…. Et pas sur un sujet « à la mode » qui te dépasse complètement.

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  33. 1- Le polyamour ne me fait absolument pas peur.
    C’est étrange cette façon que tu as d’en parler comme si c’était une maladie contagieuse.
    2- J’écris sur ce que JE veux et comme JE l’entends. Je n’ai d’ordre à recevoir de personne et encore moins d’un gus surexcité sorti de nulle part.
    Tu vas pas m’apprendre la vie, coco.
    Si ce blog te dérange, si tu ne supportes pas d’entendre des avis qui sont différents du tien, passe ton chemin (bis)

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  34. Je n’ai aucunement l’intention de t’apprendre la vie… D’une part, moi, je suis conscient de ne pas tout savoir. Et d’autre part, je ne suis pas sûr que tu aies l’envie et la capacité d’apprendre.
    Sur ce, je vous laisse en paix, toi, et ta cours.
    Continue de parler sexe avec celles et ceux qui te caressent dans le sens du poil (pubien).
    Cordialement, un « poly » qui préfère jeter l’éponge.

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  35. Si on parlait de pudeur et qu’on la vantait à la télé , tu serais sûrement ravi de voir que ton exemple serait présenté comme le bon , tandis que les libertains seraient marginalisés ( ce qui en l’occurrence a été le cas pratiquement de tous temps jusqu’à aujourd’hui ) ! Effectivement reprend confiance en toi car les médias décrivent et décrirons toujours la société qu’ils souhaitent , ils cherchent à insuffler des idées de ligne de conduite idéale , moderne , « normal » parce qu’ils veulent tout normalisé ! Hors tu n’est pas du tout obligé d’accepter leurs normes …seulement souviens t en lorsque sur un autre sujet tu crois pouvoir dire ce qu’il est normal à quelqu’un que tu juge comme marginal juste parce que ta vision des choses et celle de la société , des médias , sont en accord !

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  36. Lilas pour te répondre tu ne peux pas dire tout le mal que tu penses du poly-amour, sans que les poly-amoureux se sentent visés.
    Tu voudrais nous faire croire que tu ne nous juges pas après tout ce que tu as écrit, biensur que si tu juges !
    Tu juges par rapport à Tes valeurs, qui sont peut être celles du plus grand nombre quoi que ce n’est pas sûr.
    Tu voulais une fois de plus, faire étalage de ton verbe fougueux, irrévérencieux, un point décalé, et bien sûr à lire avec légèreté comme une petite chronique de Cosmo.
    Ton petit coup de gueule contre une pratique et un mode de vie qui t’interpellent, visiblement, à moins que tu ais simplement choisi ce thème pour son côté « tendance » et racoleur, ce qui ne m’étonnerait pas.
    Si la forme n’est pas mauvaise (tu tiens presque le truc), le fond est totalement foireux parce qu’une pro aurait d’avantage cherché à comprendre et en sortant nécessairement de ses propres valeurs, ce que tu ne sais visiblement pas faire. Et une pro aurait été drôle, peut être acide, mais au final aurait tourné la chose en dérision pour ne blesser personne, parce qu’elle est là pour distraire, pas pour se mettre les gens à dos.
    Oui mais ici c’est TON blog, et TU écris ce que tu veux.
    Ne t’étonnes donc pas d’avoir des réactions plutôt mécontentes de personnes qui se sont senties visées par ton torchon .
    Si tu critiques un phénomène tu critiques forcément les gens qui le vivent, même si tu voudrais penser le contraire.
    Je n’ai pas l’habitude de discuter de polyamour avec les personnes qui pensent comme toi, je considère que c’est une totale perte de temps, et aussi je considère que je n’ai pas besoin de vous convaincre du bien fondé de mon mode de vie pour le vivre. Je n’ai besoin de l’approbation de personne, et je n’ai rien à vendre.
    Toi tu parles de moi quand tu parles de poly-amour, même si tu t’en défends, sauf que les mécanismes que tu décris sont totalement erronés.
    Tu décris un poly-amour imaginé par toi, avec pour seules références ce que les médias ont pu en dire…. Tu es loin si loin du comptes… Tu ne peux même pas l’imaginer.
    Voilà c’est tout à quoi bon s’énerver.
    Il te reste à bosser l’éthique. Non courage.

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  37. Bien entendu je te comprends. Simplement parce que j’ai pu ressentir la même chose, même si je l’aurais exprimé de façon plus tolérante, sans doute parce que je suis belge…
    Mais les circonstances m’ont amenée à questionner cette réaction de mes tripes dès lors que j’envisageais n’être plus la seule pour MON homme. Je me suis dit : pour tout le reste, je suis généralement partageuse, généreuse même… J’aime d’un amour indescriptiblement fort plusieurs personnes : cet homme, nos enfants, mes soeurs, ma mère, quelques amis… Pourquoi quand il y a du sexe, ce serait différent? Pourquoi cette réaction « des viscères »? J’ai eu alors l’impression de ressembler à ceux qui, dans leur bagnole se sentent hors de la vie en société, sautant avec agressivité sur la moindre contrariété… Et surtout, mettant leur moi profond à la hauteur de leur bagnole.
    Mon couple n’est pas moi. L’autre n’ est pas un engin à ma disposition. Je n’ai pas de pouvoir sur lui et encore moins sur ceux avec qui il entre en relation. Quoi qu’il fasse avec quiconque, cela ne retire rien à mon moi profond. Je reste pareille, aussi aimable, aimante et heureuse.
    La jalousie que je ressentais est domptée et la personne que je suis depuis me plait bien davantage, elle colle beaucoup mieux avec mes valeurs.
    Si tes réactions viscérales collent bien avec tes propres valeurs, c’est logique que la notion d’amour au pluriel te soit incompréhensible.

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  38. Mouhaha !!!! Lilas je t’aime déjà !
    C’est dingue ça, quelqu’un essaie juste de proposer, de discuter, de chatouiller, et voilà que la horde des tolérants-jusqu’au-boutistes (ceux qui ont le monopole de la tolérance et de l’ouverture d’esprit) viennent faire chanter les canons et les rancoeurs.
    J’ai tenté le poly-amour, aujourd’hui je suis divorcé, ahah ! mais je n’en tire aucune conclusion de causes à effets.
    J’ai beaucoup lu sur le sujet, des blogs en particuliers, essayé de comprendre et d’expérimenter tant et si bien que ma jalousie primale s’était tue. Et puis la monogamie toute une vie c’est sans doute, peut-être, une impasse, mais c’est au moins un choix assumé (les incantations de nos sociétés à être monogame ne tiennent pas devant les vicissitudes du couple), le choix de l’amour, du respect, de l’engagement à construire à deux dans un monde où on l’est si souvent seul (et je ne parle pas ici de cellule économique, même si c’est plus aisé de se disperser quand l’argent est là, et l’oisiveté à portée de sexe).
    Et pour les quelques lecteurs qui s’intéressent au fond et pas à l’idéologie, voici quelques idées :
    D’abord ceux qui parlent au nom du polyamour, et le défendent sont ceux qui s’y épanouissent ou le croient (j’y reviendrai plus tard*), et nous ne savons rien de leur vie, en dehors de ce qu’ils décrivent ici. Et quand nous savons c’est quelques fois moins glorieux, car il y a souvent celui qui jouit de la liberté qu’il prend, et celui qui endure pour ne pas être le vilain jaloux rabat-joie.
    Je ne dirai pas tout ce que j’ai vu de barbare ou d’humiliant dans ce genre de tentatives, où l’égoïsme et le droit à jouir remplacent l’amour et l’envie de s’épanouir.
    Bien sûr du côté des monogames, tout n’est pas rose, et monsieur dégaine souvent dans le dos de madame.
    Combien de ceux qui commentent ici ont fait un tour du côté de la psychologie (la vraie, celle qu’on apprend et pratique pendant des années, et pas en tant que patient) et sont capables d’agir en conscience* ? Car trancher dans le vif sur la jalousie, la possession, la réalisation de soi n’est pas raisonnable (et je te fais grâce Lilas justement de ne pas trancher, toi qui use avec plaisir de la hache pour dresser le tableau).
    Ce que je sais, c’est qu’oublier l’autre, négliger même sa famille, est une chose très facile dans notre monde individualiste, et être amoureux ailleurs n’est pas si facile que ça à gérer. Quand je lui reprochais de tout faire sans moi, avec des gens pas forcément fréquentables, elle me reprochait de m’être amouracher d’une fille sympa, et nous redevînmes tout les deux jaloux . Pour que le couple s’en nourrisse, il faut que le couple demeure et que chacun veuille continuer à construire et c’est là souvent que l’un des deux oublie son engagement, au prétexte de sa liberté. Combien l’imposent de force, ou à dessein, juste pour eux ?
    Pour finir dans l’empirisme et par un aveu d’échec pour l’heure, j’ai rencontré quelques femmes libres dans ma vie privées, la place de leur mari (je l’ai été aussi), de leurs petits amis, et même la mienne d’ailleurs (en tant qu’amant), n’était pas toujours enviable, et ces dames étaient tout à fait capable de jalousie, d’égoïsme,de cruauté envers celui (et/ou ceux) dont elles prétendaient partager la vie.
    Ave Lilas !
    Bien sûr tout ce que j’écris est à prendre au pied de la lettre, je n’ai pas d’humour.

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  39. Quel que soit le mode de vie choisi (couple exclusif, couple ouvert, polyamoureux, célibataire, infidèle, etc.), dès lors qu’on établit une relation avec un(e) autre (je n’entre pas dans le cas particulier du « trouple » qui peut se simplifier en une somme de relation à deux – même si c’est un peu plus que ça) se pose la question de l’épanouissement réciproque : est-ce que nos attentes s’équilibrent ou pas ? (question dont la réponse varie dans le temps)

    Quand un déséquilibre se crée, le risque que le désir de l’un s’impose et écrase l’autre est là, et chacun se comporte en fonction de son caractère : son égoïsme, sa compassion, sa jalousie, son abnégation, etc. Cela peut donner évidemment des situations polyamoureuses où le « barbare » survient, et évidemment cette maltraitance sentimentale peut se retrouver dans un couple tout ce qu’il y a de plus standard.

    Bref, ce qui me paraît primordial, c’est de faire preuve de lucidité (sur soi-même et sur les autres, et sur la nature de notre/nos relation(s) avec autrui), de bienveillance et tout autant de respect de soi-même (je crois qu’à force de ravaler ses envies, on s’aigrit) et surtout de dialogue.

    CER COMPLIQUÉ.

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  40. S’interroger, mettre un souffle, induire une problématique sur le polyamour, c’est autant s’emmêler les neurones sur la légitimité du capitalisme…Tout est baise, sens, sueur, poils, cyprine, substance séminale en partage aujourd’hui…Rien d’exclusif ! A bas les privilèges ! Le don de soi par plusieurs, en plusieurs, sur plusieurs, la seule bouée de sauvetage de cette race de bipèdes en quête d’ersatz d’épanouissement. Baisons plus, baisons différemment, aimons mieux..

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  41. Pour éviter d’apporter de l’eau au moulin et de me manger en retour des commentaires dégoulinants de « tolérance » à la guimauve, je dirais juste: MERCI, Lilas!
    Ca fait tellement de temps que j’ai envie de lire un billet comme ça et écrit sur ce ton là que j’ai juste envie de t’inviter à boire un café dans l’après-midi ! Merci aussi parce que c’est une bouffée d’air frais pour nous autres, « ringards » des relations amoureuses qui osons encore dire en public que l’amour se vit intensément, profondément, entièrement et donc exclusivement. Mais bon, « c’est tellement pas 2015″…

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  42. Ah, Camille, pauvre ultra-majorité silencieuse écrasée par une petite bande d’individus ultra-influents (on a trouvé les dignes successeurs des juifs et des francs-maçons : les poly-amoureux !) qui enjoignent dogmatiquement chacun à arrêter d’être exclusifs pour comprendre enfin ce qu’est la vraie vie.

    Je vous rassure, il existe encore des voix qui, courageusement, s’élèvent pour chanter avec vous les louanges de l’amour exclusif, intense, éternel. Y a Radio Vatican, par exemple.

    Évidemment, je me moque, je caricature, mais il y a autant de dogme dans vos propos que, parfois, dans ceux du « camp adverse ». La vérité, c’est qu’il n’y a pas une seule façon de vivre l’amour, pas plus la vôtre que la « leur », ça n’est pas si facile de trouver la voie de l’épanouissement et du bonheur, alors laissez chacun la trouver à sa façon, en évitant de trop juger ce qui font d’autres choix que les vôtres.

    Allez en paix !

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  43. Merci d’avoir dit tout ce que je pense de ce « polyamour »… et comme dit Camille vive les « ringards » qui croient encore que l’amour peut se vivre à deux. Le polyamour est une fuite, un refus de croire en l’autre comme étant celui qui fera tout pour être notre moitié.
    Mais effectivement cela est caractéristique de notre société qui veut que l’on fasse mal plein de petites choses en cédant aux tentations qui s’avèrent trop fortes pour nos petits esprits au lieu de se concentrer sur l’essentiel… et d’essayer de vivre au moins une véritable histoire… Je ne dis pas que l’amour est éternel mais l’amour se cultive et ce n’est pas en allant butiner ailleurs que ça arrangera les choses…
    Alors essayons d’être intelligent… parce que souvent dans le polyamour il n’y a pas de gagnants je peux vous l’assurer… et ceux qui défendent ce beau principe réservé il y encore quelques années à notre « élite intellectuelle » mais mis à la mode via des magazines qui ne savent plus quoi écrire pour vendre leur papier, et bien quand on creuse un peu finalement on se rend compte qu’il ne sont pas plus heureux que nous…

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  44. Cher comme une image, je pense contrairement à vous qu’il y a bel et bien une seule façon d’aimer « mieux » en tout cas. Rien à voir avec le « dogme » dans lequel vous voulez enfermer votre contradicteur pour lui faire fermer le clapet sous de faux dehors de libéral.
    Le texte, magnifiquement écrit par Lilas, pourrait se résumer en une seule phrase (qu’il renferme par ailleurs): l’amour, le vrai, demande du temps.

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  45. Du coup en polyamour il n’y a pas de mal à séduire et embrasser un coup de foudre rencontré alors qu’on est en présence d’un autre amour?

    « Bah quoi? L’amour est universel et spontané et si l’autre le vit mal c’est juste la faute de son méchant égo qu’il n’a qu’a ravaler. Après tout j’ai été sincère avec lui »

    Vous faites comment pour apporter de l’amour (et donc du temps) à parts égales pour chacun des protagonistes du harem?

    Et en cas d’enfants? Ça créé un joyeux bordel quand même…

    A à un enfant avec B
    B à a un enfant avec C
    A à un enfant avec D
    C à un enfant avec E et aussi avec F
    D à un enfant avec G

    Vous faites comment pour les vacances? Vous partez tous en vacance ensembles? Vous mettez les gosses à la colo? Ou vous procédez à un infâme découpage de temps pour que tout le monde s’y retrouve?

    Ou alors vous avez un couple prioritaire? ( A et B) mais C ne sera jamais sur le même pied d’égalité que A vis à vis de B et se retrouve donc lésé?

    Le polyamour n’est pour moi qu’un individualisme comme les autres

    Merci a Lilas pour cet article 🙂

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